Les ascenseurs se sont démocratisés au cours des dernières années en France. Le marché s’est développé si bien que des marques comme Otis sont désormais présente à grande échelle sur le secteur. Aujourd’hui, la France compte plus de 500 000 ascenseurs sur son territoire. Chacun de ces ascenseurs, hors actes de vandalisme, a en moyenne 2 pannes par an. Les normes ont donc évolué pour réduire ce chiffre, et il est obligatoire de réaliser la maintenance de son ascenseur régulièrement pour éviter les problèmes. Cet article va vous aider à y voir plus clair sur le contrat de maintenance ascenseur.
Quel dit la loi ?
De nombreux accidents au début des années 2000 ont obligés les autorités à réagir et à définir un cadre légal pour la maintenance des ascenseurs. Depuis 2003 et la mise en place de l’article 79 sur la Sécurité des Ascenseurs Existants, le propriétaire ou, le cas échéant, le syndic de propriété à pour obligation de souscrire à un contrat de maintenance des ascenseurs. Cet article fixe un cadre strict et minimal de maintenance. Premièrement, un technicien doit réaliser une visite de maintenance préventive au minimum 9 fois par an, soit des visites espacées de 6 semaines au maximum. Les appels d’urgence provenant de la cabine d’ascenseur doivent également être pris en compte. En cas de personnes bloquées dans la cabine, un service d’astreinte doit être à disposition pour les désincarcérer. Le contrat précise alors les délais d’intervention et les jours où il est valable. Enfin, le contrat doit également mettre en place un délai d’interventions correctives. Il s’agit d’interventions qui ne sont pas urgents (c’est à dire que personne n’est bloqué dans l’ascenseur) mais qui peuvent rendre l’ascenseur inutilisable. Encore une fois, les délais d’interventions et les jours de disponibilité sont indiqués sur le contrat.
Que proposent les entreprises ?
De nombreuses entreprises sont désormais présentes sur le secteur de la maintenance des ascenseurs. Elles essayent de se démarquer avec des contrats adaptés à divers publics et habitants. Il faut donc adapter son contrat aux services requis. Pour des ascenseurs moins récent ou fiables, il est par exemple possible d’effectuer jusqu’à 12 visites de maintenance préventive par an. Il est aussi possible de souscrire pour des interventions de réparation seulement en semaine, ou tous les jours sans exceptions. Enfin, les délais d’interventions sont également des points à négocier avec l’entreprise. Evidemment, chacune de ces options aura pour conséquence un surcoût du contrat.
Comment économiser sur son contrat de maintenance ?
Pour économiser sur son contrat, le mieux à faire est de l’adapter au mieux à ses besoins. En effet, un contrat de base coûte près de 30% moins cher qu’un contrat étendu. Il est également parfois possible de mettre en place des indemnités en cas de non-respect du contrat, qui peuvent rapporter de l’argent le cas échéant. Enfin, il peut être intéressant d’opter pour un kit GSM pour la téléalarme, qui peut être 40% moins cher que l’équivalent chez un opérateur classique.
Avoir un contrat de maintenance pour les ascenseurs est donc une obligation pour la personne en charge de la propriété. Les entreprises sur le secteur proposent des contrats variés, qu’il convient de choisir en fonction de ses besoins. Dans tous les cas, des services minimaux sont requis par la loi : 9 visites minimum par an, cadre d’intervention défini, etc.